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De-ci,de-là
29 août 2017

Mardi poésie Un vendangeur

Bourgogne

UN VENDANGEUR

Fêtez les raisins mûrs ! venez de toutes parts,
Enfants ! Sur les tonneaux qui sonnent dans les chars
Grimpez, ô blonde fourmilière !
C’est votre fête à vous quand on cueille ce fruit ;
C’est le jour du fou rire et vies chants et du bruit…
Venez, ceints de pampre et de lierre.

Dansez, garçons joufflus, une grappe à la main ;
A la cuve, au pressoir ne manquez pas demain ;
Suivez la vendange à la trace.
Tendez l’écuelle au vin qui jaillit violet :
Le raisin doit donner, bientôt après le lait,
A boire au fils de bonne race.

Pour qu’il soit brave, un jour, à la guerre, au travail,
Mouillons, dès qu’il est né, sa lèvre de corail
D’un vin pur ; il faudra qu’il l’aime.
Le vin fait notre sang plus riche et plu » joyeux.
Apportez-nous l’enfant ! et d’un flot de vin vieux
Donnons-lui gaîment son baptême.

Victor de Laprade (1812-1883)

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Commentaires
P
Un poème que l'on doit plus apprendre à l'école .Mais qui parle bien d'une époque révolue ... Bien choisit pour ce thème des vendanges.<br /> <br /> Bises bonne soirée
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E
Très beau bonne fin de journée
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T
A ta santé<br /> <br /> Bisous
Répondre
L
j'aime beaucoup ce poème bien dans l'époque -<br /> <br /> on s'y croirait ! <br /> <br /> merci pour ta participation- bises amicales-
Répondre
M
à la tienne, alors,Josse^^<br /> <br /> je souris en pensant que ces vers sont à présent politiquement incorrects,mais je me rappelle bien que de mon temps (!!!!) on mouillait les lèvres des petits bébés au champagne , ce qui faisait hurler ma mère, la mécréante!et si la rentrée scolaire était si tard, c'était bien en rapport avec la fin des travaux des champs et/ou des vendanges!
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une bougie

 J’ai écrit ton nom sur le sable,
Mais la vague l’a effacé.
J’ai gravé ton nom sur un arbre,
Mais l’écorce est tombée.
J’ai incrusté ton nom dans le marbre,
Mais la pierre a cassé.
J’ai enfoui ton nom dans mon cœur,
Et le temps l’a gardé.

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